Nuisance des éoliennes : une nouvelle preuve
"Il n’est plus possible aujourd’hui d’en occulter les effets
sanitaires potentiels. Ceux-ci doivent être quantifiés, il ne serait
plus plaidable de prétendre les avoir ignorés."
La 6° biennale internationale « Wind Turbine Noise » vient de s’achever à Glasgow ce 23 avril.
La dernière journée était consacrée aux présentations des problèmes liés aux infrasons des éoliennes.
Les efforts déployés depuis la première édition de Berlin 2005 et les nombreux rapports qui ont été présentés depuis témoignent de la réalité du problème sanitaire auquel sont confrontés les constructeurs et de l’augmentation de ses effets, parallèlement à l’augmentation de la puissance des machines.
La principale « nouveauté » de cette dernière édition venant probablement du rapport de M.A.Swinbanks, (MAS Research Ltd): « Direct experience of low frequency noise and infrasounds within a windfarm community » concernant les effets sanitaires d’infrasons et basses fréquences subis par des riverains de la centrale éolienne d’Ubly, Michigan. L’auteur travaille depuis 1974 sur les mesures et effets sanitaires des infrasons et a acquis une expérience considérable dans ce domaine. Il a clairement mis en évidence l’identification des différences de pression dues au passage des pales devant les mats de 6 éoliennes différentes dans une chambre à coucher, alors que cette mise en évidence est généralement problématique en extérieur en raison du bruit du vent sur les sonomètres.
Mais surtout, il décrit les effets sanitaires directs et sévères de ces infrasons sur sa propre personne, pendant ses mesurages dans la maison du riverain. Alors qu’aucun son n’était audible, il fut pris de malaise, migraine, nausées, vertiges et impossibilité totale de se concentrer. Symptômes identiques au mal de mer dont se plaignent les riverains d’éoliennes. La sensibilité à cette exposition semble extrêmement variable selon les individus. C’est ce qu’a confirmé, il y a tout juste 2 mois, P.Schomer expliquant dans le journal de la principale revue acoustique américaine « Acoustical Society of America », le mécanisme par lequel les infrasons des éoliennes provoquaient le mal des transports ou Motion Sickness Incidence » (MSI).
En 2008, l’AFSSET considérait dans son rapport sanitaire sur les éoliennes (p13 et 85), qu’aucun effet sanitaire des infrasons n’avait encore jamais été observé sur l’homme, même à des niveaux d’exposition élevés. Des centaines de publication, depuis, ont clairement rapporté observé ou décrit les effets cliniques de ces infrasons, notamment ceux d’origine éolienne. (1490 résultats avec les mots clés Health infrasounds sur le site Wind Watch) Il n’est plus possible aujourd’hui d’en occulter les effets sanitaires potentiels. Ceux-ci doivent être quantifiés, il ne serait plus plaidable de prétendre les avoir ignorés.
Artcile de JP Riou : http://www.economiematin.fr/news-wind-turbine-noise-une-nouvelle-preuve-de-la-nuisance-des-eoliennes
La 6° biennale internationale « Wind Turbine Noise » vient de s’achever à Glasgow ce 23 avril.
La dernière journée était consacrée aux présentations des problèmes liés aux infrasons des éoliennes.
Les efforts déployés depuis la première édition de Berlin 2005 et les nombreux rapports qui ont été présentés depuis témoignent de la réalité du problème sanitaire auquel sont confrontés les constructeurs et de l’augmentation de ses effets, parallèlement à l’augmentation de la puissance des machines.
La principale « nouveauté » de cette dernière édition venant probablement du rapport de M.A.Swinbanks, (MAS Research Ltd): « Direct experience of low frequency noise and infrasounds within a windfarm community » concernant les effets sanitaires d’infrasons et basses fréquences subis par des riverains de la centrale éolienne d’Ubly, Michigan. L’auteur travaille depuis 1974 sur les mesures et effets sanitaires des infrasons et a acquis une expérience considérable dans ce domaine. Il a clairement mis en évidence l’identification des différences de pression dues au passage des pales devant les mats de 6 éoliennes différentes dans une chambre à coucher, alors que cette mise en évidence est généralement problématique en extérieur en raison du bruit du vent sur les sonomètres.
Mais surtout, il décrit les effets sanitaires directs et sévères de ces infrasons sur sa propre personne, pendant ses mesurages dans la maison du riverain. Alors qu’aucun son n’était audible, il fut pris de malaise, migraine, nausées, vertiges et impossibilité totale de se concentrer. Symptômes identiques au mal de mer dont se plaignent les riverains d’éoliennes. La sensibilité à cette exposition semble extrêmement variable selon les individus. C’est ce qu’a confirmé, il y a tout juste 2 mois, P.Schomer expliquant dans le journal de la principale revue acoustique américaine « Acoustical Society of America », le mécanisme par lequel les infrasons des éoliennes provoquaient le mal des transports ou Motion Sickness Incidence » (MSI).
En 2008, l’AFSSET considérait dans son rapport sanitaire sur les éoliennes (p13 et 85), qu’aucun effet sanitaire des infrasons n’avait encore jamais été observé sur l’homme, même à des niveaux d’exposition élevés. Des centaines de publication, depuis, ont clairement rapporté observé ou décrit les effets cliniques de ces infrasons, notamment ceux d’origine éolienne. (1490 résultats avec les mots clés Health infrasounds sur le site Wind Watch) Il n’est plus possible aujourd’hui d’en occulter les effets sanitaires potentiels. Ceux-ci doivent être quantifiés, il ne serait plus plaidable de prétendre les avoir ignorés.
Artcile de JP Riou : http://www.economiematin.fr/news-wind-turbine-noise-une-nouvelle-preuve-de-la-nuisance-des-eoliennes