Le Courrier Picard 18 novembre 2017
Contre la prolifération des éoliennes à Sissy
Le collectif Brise vent a distribué cette semaine des tracts dans la commune appelant chacun à la vigilance face à un nouveau projet éolien qui n’en est qu’au stade embryonnaire.
Cinq éoliennes pourraient être érigées à la sortie de la commune de Sissy, juste en face de quatre autres, installées depuis le printemps 2017. Cette fois-ci, c’est le groupe Valéco qui serait sur le coup. De quoi dresser les poils des anti-éoliens qui préfèrent prévenir que guérir. Cette semaine, le collectif Brise vent a distribué des tracts dans les boîtes aux lettres. « Est-ce vraiment de cette France dont nous avons besoin ? Ne pensez-vous pas que nous méritons mieux ? Agissons pour dire ça suffit et refuser de vivre dans l’ombre de cette imposture mécanique, économique et écologique », est-il notamment écrit sur le tract.
« Dire qu’on est opposé catégoriquement à l’éolien, non. Là, c’est une prolifération anarchique. Et quand les enquêtes publiques arrivent, c’est trop tard », tempère Alain Bernabé, membre du collectif Brise vent. S’il passe par la voie des tracts, le collectif sait très bien que, souvent, les promoteurs des projets éoliens ne jouent pas forcément la carte de la transparence. Pour ce projet de cinq éoliennes supplémentaires, qui impactera aussi Regny, rien n’est encore décidé. Aucune enquête publique n’est programmée.
Néanmoins, une réunion d’information quasiment informelle s’est déroulée voici quelques mois à la mairie de Sissy. « Il n’y avait pratiquement personne, assure Alain Bernabé. Je leur ai dit qu’il y en avait trop dans le paysage. » Même si l’argument tient la corde, les promoteurs éoliens contrebalancent l’argument pécuniaire pour expliquer que l’éolien, non seulement est une énergie propre, mais qu’elle rapporte de l’argent aux communes ainsi qu’au propriétaire du terrain sur lequel les mâts seront construits.
« Dire qu’on est opposé catégoriquement à l’éolien, non. Là, c’est une prolifération anarchique. Et quand les enquêtes publiques arrivent, c’est trop tard »
Alain Bernabé, collectif Brise vent
« Notre idée, c’est que la mairie consulte la population », reprend Alain Bernabé. Sur le modèle de la commune d’Attilly. En avril 2015, face à la forte opposition d’une partie de sa population, le maire Jean-Paul Bruet avait lancé une consultation sur plusieurs jours pour demander l’avis de ses administrés. 80 % des votants avaient alors signifié leur opposition à la construction de six éoliennes. Le porteur de projet, qui avait investi 90 000 euros dans les études de projet, a tout abandonné depuis. « Il faut que l’on réussisse à mobiliser », convient Alain Bernabé.
source : http://www.courrier-picard.fr/node/71889/
Le collectif Brise vent a distribué cette semaine des tracts dans la commune appelant chacun à la vigilance face à un nouveau projet éolien qui n’en est qu’au stade embryonnaire.
Cinq éoliennes pourraient être érigées à la sortie de la commune de Sissy, juste en face de quatre autres, installées depuis le printemps 2017. Cette fois-ci, c’est le groupe Valéco qui serait sur le coup. De quoi dresser les poils des anti-éoliens qui préfèrent prévenir que guérir. Cette semaine, le collectif Brise vent a distribué des tracts dans les boîtes aux lettres. « Est-ce vraiment de cette France dont nous avons besoin ? Ne pensez-vous pas que nous méritons mieux ? Agissons pour dire ça suffit et refuser de vivre dans l’ombre de cette imposture mécanique, économique et écologique », est-il notamment écrit sur le tract.
« Dire qu’on est opposé catégoriquement à l’éolien, non. Là, c’est une prolifération anarchique. Et quand les enquêtes publiques arrivent, c’est trop tard », tempère Alain Bernabé, membre du collectif Brise vent. S’il passe par la voie des tracts, le collectif sait très bien que, souvent, les promoteurs des projets éoliens ne jouent pas forcément la carte de la transparence. Pour ce projet de cinq éoliennes supplémentaires, qui impactera aussi Regny, rien n’est encore décidé. Aucune enquête publique n’est programmée.
Néanmoins, une réunion d’information quasiment informelle s’est déroulée voici quelques mois à la mairie de Sissy. « Il n’y avait pratiquement personne, assure Alain Bernabé. Je leur ai dit qu’il y en avait trop dans le paysage. » Même si l’argument tient la corde, les promoteurs éoliens contrebalancent l’argument pécuniaire pour expliquer que l’éolien, non seulement est une énergie propre, mais qu’elle rapporte de l’argent aux communes ainsi qu’au propriétaire du terrain sur lequel les mâts seront construits.
« Dire qu’on est opposé catégoriquement à l’éolien, non. Là, c’est une prolifération anarchique. Et quand les enquêtes publiques arrivent, c’est trop tard »
Alain Bernabé, collectif Brise vent
« Notre idée, c’est que la mairie consulte la population », reprend Alain Bernabé. Sur le modèle de la commune d’Attilly. En avril 2015, face à la forte opposition d’une partie de sa population, le maire Jean-Paul Bruet avait lancé une consultation sur plusieurs jours pour demander l’avis de ses administrés. 80 % des votants avaient alors signifié leur opposition à la construction de six éoliennes. Le porteur de projet, qui avait investi 90 000 euros dans les études de projet, a tout abandonné depuis. « Il faut que l’on réussisse à mobiliser », convient Alain Bernabé.
source : http://www.courrier-picard.fr/node/71889/