Par l’Association Environnementale du Sud Touraine (AEST
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Quand un financier-industriel éolien jette son dévolu sur
un terroir où nous avons choisi de vivre dans un cadre bucolique paisible,
habité par une population attachée à la ruralité et à un environnement paysager
et faunistique familier, nous, les autochtones, les indigènes, inscrits dans ce
cadre patrimonial... Nous sommes abasourdis, incrédules :
Comment, pour un profit privé et de surcroît financé par
les consommateurs et la population, une firme internationale peut-elle, de son
seul gré, détruire une entité humaine, économique, culturelle ?
Au sortir de l’hébétude, nous nous disons d’abord «
ce n’est pas possible », les voisins et les collectivités territoriales et
surtout les services de l’État vont s’opposer à la violation de notre Droit
constitutionnel à la tranquillité. Au fil des contacts et des démarches une
autre réalité apparaît : le
voisin agriculteur si serviable avoue qu’il a signé un bail car moissonner
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